• Nous étions là, tous les deux
    Dans ce petit restaurant
    Que nous aimions tant
    Assis les yeux dans les yeux

     

    Ce soir là,
    Nous refaisions le monde
    Pour que la terre tourne plus ronde
    Pour que la vie soit plus belle ici bas

     

    Nous avons parlé longuement
    Du passé, de nos erreurs
    Du futur et de nos peurs
    Nous n'avons pas vu passer le temps

     

    Nous étions pressés de rentrer
    Pour enfin, laisser libre cours
    A notre envie d'amour
    Et passionnément nous aimer

     

    De tes mains, tu m'as dévêtu
    De ta bouche tu m'as caressé
    De ta langue mes sens, tu as éveillé
    En parcourant mon corps nu

     

    J'ai senti ton désir
    Frémir contre moi,
    Jouant avec tes doigts
    La partition du plaisir


    Angelblue

     

    2010

     

    copie de sans titre

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  •  

     

    Je regarde le soleil se coucher

    Assisse sur la terrasse, le regard émerveillé

    Par la beauté du paysage qui me donne des frissons

    Les yeux tournés vers l’horizon

     

    Là ou la mer et le ciel se rejoignent

    Mes pensées voguent et s’éloignent

    Le spectacle du soleil qui fait l’amour avec la mer

    Me touche profondément, mon cœur se serre

     

    La nuit tombe, la chaleur m’entoure

    De  ses ailes moites, avec amour

    Le ciel joue une mélodie de couleur

    Pour mon plus grand bonheur

     

     

    Angelblue

    AVRIL 2010

     

    coucher de soleil

     


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  •  

     

    Ange ou démon est mon pseudo

    Je ne l’ai pas choisi par hasard

    Il vous semble bizarre

    Et pourtant, il me colle à la peau

     

    Ange, enfant je l’ai été

    Petite blondinette

    Un peu maigrelette

    De longs cheveux tressés

     

    Petite fille sage

    Plutôt garçon manqué

    Que fillette poupée

    Quelle belle image

     

    Une petite fille qui avait,

    Pour seul compagnon ses livres

    Une petite fille qui rêvait,

    D’autres choses à vivre

     

    Petite fille solitaire

    Qui avait pour tendresse son nounours

    Sur lequel elle reportait son amour

    Petite fille avec déjà un sacré caractère

     

    Cette petite fille a grandi

    Elle est devenu femme

    Avec des souvenirs et une âme

    Son côté démon elle a construit

     

    Elle est devenue provocante

    Se servant des ses atouts

    Pour attirer les matous

    Trop souvent choquante

     

    Faire succomber les hommes

    Faisant chavirer leurs cœurs

    Sans chercher l’âme sœur

    Elle les dégustait comme un gastronome

     

    Elle a butiné pendant longtemps

    Jusqu’au jour

    Prise dans les filets de l’amour

    Elle s’est posée doucement

     

    Angelblue

     

     

    angeoudemon

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  • Petite bête vénéneuse
    Qui se cache, furtive
    Petite bête dangereuse
    Qui reste attentive

     

    Elle attend, sournoise
    Pour vous faire fauter
    Elle ricane, narquoise
    De vous voir en difficulté

     

    Elle s'attaque au couple
    Ou le train train s'est installé
    Où l'amour ne se vit plus en double
    Ou la passion s'en est allée

     

    Elle cherche, elle guette
    L'homme ou la femme
    Sur lequel son venin, elle rejette
    Sans états d'âmes

     

    Quand elle trouve sa proie
    Elle ne fait pas de cadeau
    Elle vous laisse sans voix
    Elle vous promet l'eldorado

     

    Elle laisse derrière elle, des ravages
    Elle détruit, elle fait mal
    On se souvient longtemps de son passage
    Elle laisse des marques bien souvent fatales

     

    Angelblue

     

    2009

     

     


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  •  

    La nuit était noire, aucune étoile
    Pour habiller le ciel de lumière
    La neige tombait à gros flocons
    Elle formait un tapis blanc immaculé
    Elle était là devant la fenêtre
    Son regard perdu dans le vague
    La maison était silencieuse
    Tout le monde dormait à poing fermé
    Comme souvent, elle n’arrivait pas à dormir
    Trop de choses tournaient dans sa tête
    Elle se demandait ce qu’elle faisait là, seule
    Les larmes glissaient le long de ses joues
    Traçant des sillons de tristesse.
    Elle aurait aimé avoir une présence
    Quelqu’un qui la prenne dans ses bras,
    Pour la consoler, lui donner de la tendresse
    La bercer comme une enfant.
    Elle ne sentait plus à sa place
    Trop de mensonges encore,
    Elle ne supportait plus
    D’être prise pour une idiote.
    Soudain elle prit son manteau,
    Ouvrit la porte sans faire de bruit
    Se glissa dehors, elle frissonna
    Elle s’engagea sur le chemin
    Il faisait froid, le vent glacial
    Pénétrait ses vêtements, elle grelottait
    Mais continuait d’avancer
    Encore et encore
    Jusqu’à ce que morte de fatigue
    Et de froid, elle s’écroula
    Elle savait que si elle ne se relevait pas
    Dans quelques heures elle ne serait plus
    Elle décida de rester là, épuisée
    Plus la force de se relever et puis pour qui
    Pourquoi, se battre encore quand rien
    N’a plus d’importance et encore moins elle..

    Angelblue

    03/01/2012

     


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