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Cette vidéo m'a touché énormément, cette jeune fille de 16 ans est d'une lucidité incroyable, j'ai été ému aux larmes, car je pense là même chose et je suis en rage quand je vois des émissions sur certaines maisons de retraite
J'ai voulu mettre cette vidéo sur mon site car cette jeune fille a un discours admirable
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INVISIBLE
Imperceptible, elle est devenue transparente à ses yeux
Néant est son prénom, elle n’existe plus pour lui
Vivre à deux sans un regard pour l’autre, quelle tristesse
Il ne lui avait pas promis ça quand il est resté
Sans amour, elle ne peut vivre, elle se meurt
Impuissante elle ne sait plus que faire
Bonheur, le connaîtra t’elle encore ?
Larmes qui coulent quand elle a mal
Eternité pour leur amour, elle aurai aimé
AngelblueOctobre 2011
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Elle est là, assise comme toutes les nuits
Sur ce canapé qui est pratiquement devenu son lit
Elle se met en boule, des larmes coulent
Pendant des heures, sur ses joues elles roulent
La tristesse est sa compagne du soir
De la tendresse elle préférait avoir
Elle regarde autour d’elle tout est noir
Pas d’échappatoire
Le voile de la mélancolie l’entoure
Le néant est de retour
Personne pour la prendre contre elle, la serrer
La rassurer, la câliner, l’aimer
Les heures, les minutes, les secondes passent
Que la nuit est longue, ses pensées la tracassent
Des questions, des interrogations, la hantent
Elle n’a aucune réponse à ses attentes
Avant elle avait une compagne, une amie
Qui partageait ses longues nuits
Sa chienne qui sentait sa tristesse
Elle sentait la faiblesse de sa maîtresse
Elle venait se blottir contre elle
Sa tête contre son cou, elle était exceptionnelle
L’une contre l’autre souvent elle s’endormait
Jusqu’au petit matin, réveillée par le jour qui se levait
Malheureusement, elle est partie, une nuit
Rejoindre le paradis des chiens sans bruit
Elle reste seule avec sa peine maintenant
Elle lui manque terriblement
Angelblue
Novembre 2010
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Un mot simple mais tellement dur et effrayant
Homonymes et synonymes, il n’en manque pas
Il est le compagnon de beaucoup de personnes
Elle n’a pas appris à vivre avec mais la tolère.
Elle n’a pas le choix, chaque jour qui se lève
Elle a son lot de douleur, physique mais aussi moral
Douleur sourde, douleur vive, douleur de moins en moins supportables
Elle ne connaît pas un jour de repos, elle est là elle guette
Tous le monde fait grève, pourquoi pas elle ?
Ne peut elle pas un jour l’oublier
Bien sur on essaye de la contrôler avec des cachets.
Même eux arrivent à ne plus faire effet
Les gens qui vivent avec vous ne voient rien
Ne devinent rien, vous êtes seules à lutter contre elle
Ils ne comprennent pas cette douleur qui vous envahie le corps
Je crois que son rêve le plus précieux est de vivre une journée sans douleur
Mon dieu quel bonheur cela serait.
Angelblue
novembre 2010
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Plume ; dis moi il y a longtemps que tu ne m’a rien conté
Cœur : c’est vrai, depuis quelques temps je t’ai délaissé
Plume : tu ne te confies plus à moi, tu as perdu le sourire
Cœur : peut être que je n’ai plus rien à dire
Plume : un cœur ne peut pas être muet
Cœur : ou je ne veux plus rien entendre
Plume : un cœur ne peut pas être sourd
Cœur : alors je suis trop blessé pour te parler
Plume : tu m’as toujours parlé de tes peurs, tes douleurs
Cœur : je me suis brisé à force de souffrance
Plume ; laisses toi aller aux confidences, j’écrirai pour te délivrer
Cœur : te parler de mes peines, elles sont nombreuses
Plume : justement si tu me confiais tes chagrins, je serai le messager
Cœur : tu sais, j’ai appris à bien les dissimuler
Plume : pourquoi tu ne peux pas garder tout ce que tu ressens
Cœur : se divulguer, c’est ouvrir la porte à la souffrance
Plume : tu as tort, au contraire, il faut te confier à moi
Cœur ! Oui c’est vrai on te dit sincère, les poètes ne jurent
que par toi
Plume : ils savent que je suis la seule à retranscrire ce que pense leur cœur, sans mentir
Cœur : mes plaies sont profondes, en moi elles restent
Plume : Pourtant tu ne regardes plus vers le passé
Cœur : non tu as raison, le passé est derrière, je me suis tourné vers l’avenir
Plume ; alors je ne comprends pas pourquoi tant de tristesse
Cœur : l’avenir m’apparaît difficile, j’ai peur, je souffre de cette indifférence
Plume : tu devrais parler de tes peurs, te confier
Cœur : à qui, je crois que mes pensées n’intéressent plus personne
Plume ; tu as tord de dire cela, comment peux tu le savoir, puisque tu ne parles jamais
Cœur ; je le ressens par l’éloignement des personnes, leur silence, leur regard
Plume ; alors prend moi dans tes doigts, trempe moi dans ton encrier
Cœur : oh j’avais oublié quel plaisir c’était de t’avoir dans la main
Plume ; tes caresses de ta main de velours me manquent
Cœur ; je te trempe dans l’encrier, ma main s’approche du vélin
Plume : tu ressens le plaisir d’écrire comme moi celui de retranscrire
Cœur ; comment ai-je fais pour t’oublier si longtemps
Plume : je savais que tu reviendrais, tu ne peux te passer d’écrire
Angelblue
Aout 2010
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