•  

    Elle est là, assise comme toutes les nuits

    Sur ce canapé qui est pratiquement devenu son lit

    Elle se met en boule, des larmes coulent

    Pendant des heures, sur ses joues elles roulent

     

    La tristesse est sa compagne du soir

    De la tendresse elle préférait avoir

    Elle regarde autour d’elle tout est noir

    Pas d’échappatoire

     

    Le voile de la mélancolie l’entoure

    Le néant est de retour

    Personne pour la prendre contre lui, la serrer

    La rassurer, la câliner, l’aimer

     

    Les heures, les minutes, les secondes passent

    Que la nuit est longue, ses pensées la tracassent

    Des questions, des interrogations, la hantent

    Elle n’a aucune réponse a ses attentes

     

    Avant elle avait une compagne, une amie

    Qui partageait ses longues nuits

    Sa chienne qui sentait sa tristesse

    Elle sentait la faiblesse de sa maîtresse

     

    Elle venait se blottir contre elle

    Sa tête contre son cou, elle était exceptionnelle

    L’une contre l’autre souvent elle s’endormait

    Jusqu’au petit matin, réveillé par le jour qui se levait

     

    Malheureusement, elle est partie, une nuit

    Rejoindre le paradis des chiens sans bruit

    Elle reste seule avec sa peine maintenant

    Elle lui manque terriblement

     

     

    Angelblue

     

    Novembre 2010


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  • Elle le regarde ses yeux perdus dans le vague

    Il est ailleurs, si distant, si lointain

    Son esprit son âme vers d’autres horizons voguent

    Son comportement est déconcertant

     

    De son côté, elle a des doutes

    Pensée obscure, pensée du passé

    Si lointaines et pourtant encore si présente

    Revienne hanté ses nuits d’été

     

    Tant d’indifférence dans son regard

    Elle cherche à comprendre

    Il est devenu plus froid que le blizzard

    Lui qui était si tendre

     

    Elle est devenue invisible à ses yeux

    L’impression d’être en trop dans sa vie

    De ne plus le rendre heureux

    De ne plus faire partie de ses envies

     

    Angelblue

     

    Juin 2011


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  • Dans tes yeux, je ne vois plus cette lueur

    Elle s’est éteinte avec le temps

    Je ne vois plus ce regard moqueur

    Que j’aimais tant

     

    Dans tes yeux je ne vois plus les étincelles

    Qui pétillaient quand tu me regardais

    Dans ton regard je me sentais belle

    Je n’avais pas peur de demain, je vivais

     

    Dans tes yeux, je lis de la tristesse

    Que tu refuses de partager

    Avant je voyais de la tendresse

    J’aimais dans ton regard me noyer

     

    Prends mes mains, pose les sur ton cœur

    Elle tremble d’amour pour toi

    Les tiennes sont devenues froideurs

    Hésitantes quand tu les poses sur moi

     

    Poses tes lèvres sur les miennes

    Goûtes les, rappelles toi leur saveur

    J’aime le goût des tiennes

    Je n’ai pas oublié leur douceur

     

    Regarde de moi dans les yeux

    Ils sont le reflet de ton âme

    Regarde moi dans les yeux

    Dis moi la vérité même si ça fait mal

     

     

    Angelblue

     

    Juin 2011


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  •  

    Sur cette feuille blanche, sa plume posée

    Les larmes perlent sur ses cils

    Roulent le long de ses joues

    Pour s’écraser dans l’encre bleutée

     

    Son cœur tourmenté, blessé, saigne

    Détresse, désespoir, souffrance

    Trop d’émotions, de désarroi

    Enfouie au fond elle

     

    Elle voudrait l’écrire,

    Cette souffrance qu’elle ressent

    Mais ses pleurs on noyé l’encre

    Elle voudrait la crier, la hurler

     

    Mais pour qui, pour quoi

    Personne ne l’entend

    Alors elle reste dans sa solitude

    Avec comme seul compagnon

    Son cœur et toute cette indifférence

     

     

    Angelblue

     

    Juillet 2011


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  •  

     

    Elle est réveillée

    Par un rayon de soleil

    Qui lui caresse le visage avec légèreté

    Elle le regarde se lever avec merveille

     

    Un corps est lové contre le sien

    Une main est posée sur ses courbes

    Sur son cou elle sent son souffle aérien

    Sa main a la douceur d’une colombe

     

    Elle caresse doucement son visage

    Ne voulant pas le réveiller

    Il dort si bien, on dirait un ange

    Elle laisse ses pensées vagabonder

     

    Ses quelques rides autour de ses yeux

    Lui donne du charme

    Son torse grisonnant ainsi que ses cheveux

    Elle les caresse avec la légèreté d’une plume

     

    Il remonte sa main et la pose sur son sein

    Ouvrant les yeux, l’air coquin il regarde sa femme

    Il fait apparaître un sourire comme un magicien

    Dans leurs regards l’amour déborde, ils s’aiment

     

    Angelblue

     

    Mai 2011


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