J'aime, c'est une belle expression de la douleur dans la perception qu'on peut en avoir.

Bonjour mon ange bleu!!! merci de ton gentil commentaire qui m'a fait très très plaisir. Tu es un amour. Je suis ravie de te retrouver, tu m'avais manqué. Ton poème est très poignant, j'ai énormément de chance de ne souffrir de rien car c'est un compagnon avec lequel je m'en passerai bien. Malheureusement il y a des gens qui souffrent beaucoup dans notre monde et ton poème merveilleux exprime très bien la douleur. Bravo ma douce. Tu es pour moi une grande poétesse. Bon dimanche et gros bisous

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Cette maladie m'habite depuis l'âge de 18 ans Au début je croyais m'en faire une amie plutôt qu'une ennemie Car je me disais, tant qu'à la supporter, supportes là avec dignité Mais ce que je n'avais pas prévu, Est que je vieillirais avec elle Elle ne cesse d'envahir mon corps Elle prend de plus en plus de place comme une amie qui ne connait pas ses limites de l'intimité J'ai eu un conjoint durant 25 ans, il semblait me comprendre Mais c'est moi qui ne le comprenait plus tellement je ne me comprenais plus moi même, je me regardais dans la glace et je voyais une femme qui vieillissait beaucoup trop vite Pourquoi moi ? Pourquoi toute cette douleur du soir au matin, du matin au soir Vite il faut que vous fassiez de l'exercice Madame Mais l'exercice a endommagée mes os j'allais faire de l'aquaforme, jusqu'au jour mes bras ne supportaient plus de lever dsns les airs, mes épaules ayant trop de dépôts.... Quand jai repris une deuxième vie après mon divorce J'ai cru quand changeant de vie, ma maladie ne comprendrait pas et quelle me laisserait tranquille La durée a été courte, une autre crise ressurgit, et là j'étais seule J'ai souffert de cette solitude au point de prendre un autre homme Mais lui non plus n'a pas compris, pensant que j'étais folle Ensuite je ne voulais plus vivre ... le mal malgré les médicaments de plus en plus puissants et les effets secondaires aussi.. m'a amené a prendre du dilaudid, un dérivé de morphine... au tout début ahh bonheur, je me suis sentie bien un matin a mon levé.. et alors une autre dilaudid pour bien passer cette journée. L'habitude a vite prise le chemin de vouloir vivre avec moins de douleurs mais le corps lui n'a pas supporté, j'ai fait du coma, un coma de 4 heures ... j'aurais pu y rester. Donc depuis mon réveil , plus de dérivé de morphine, aucun opiacé n'est permis.. pour remplacer, 8 acétaminophènes par jour... Alors là je peux vous assurez que mon amie est bien présente de plus en plus chaque jour Mon corps fait place a la déchéance Je suis fatiguée, très fatigué de combattre, et de vivre dans l'incompréhension de mes proches... voila tout ou presque ...... Sylvie (Petitange)