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TARA
Ton maître t’a ramené un dimanche matin
Il était le plus heureux des hommes
A peine poser à terre, tel un diablotin
Tu as montré ton enthousiasme
Courant et sautant partout tel un tourbillon
Ton maître rigolait de me voir faire les gros yeux
En quelques minutes, tu as dévasté la maison
Pour finir sur le canapé, me fixant de ton regard malicieux
Tu as débarqué dans ma vie
Comme un boulet de canon
J’avoue ne pas avoir été ravie
De ton entrée fracassante dans mon salon
Je n’ai pas assez de mes deux mains
Pour compter le nombre de bêtises
Chaque jour j’attendais le lendemain
Pour savoir ce que tu avais trouvé, avec hantise
Tu étais un vrai pot de colle,
Toujours derrière nous
Je me fâchais quand tu faisais la folle
Tu me regardais et venais poser ta tête sur mes genoux
Tu étais souvent ma compagne
De mes nuits sans sommeil
Tu étais intuitive et maligne
Ta tête posée sur moi, tu étais mon soleil
Et puis tu m’as quitté, la mort t’a emporté
Tu m’as tellement donné d’amour et de tendresse
Tu me manques terriblement, je regarde dans ton panier
Mais il est vide, je te cherche des yeux mais je ne trouve que ma tristesse.
Angelblue
décembre 2010
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