La nuit était noire, aucune étoile
Pour habiller le ciel de lumière
La neige tombait à gros flocons
Elle formait un tapis blanc immaculé
Elle était là devant la fenêtre
Son regard perdu dans le vague
La maison était silencieuse
Tout le monde dormait à poing fermé
Comme souvent, elle n’arrivait pas à dormir
Trop de choses tournaient dans sa tête
Elle se demandait ce qu’elle faisait là, seule
Les larmes glissaient le long de ses joues
Traçant des sillons de tristesse.
Elle aurait aimé avoir une présence
Quelqu’un qui la prenne dans ses bras,
Pour la consoler, lui donner de la tendresse
La bercer comme une enfant.
Elle ne sentait plus à sa place
Trop de mensonges encore,
Elle ne supportait plus
D’être prise pour une idiote.
Soudain elle prit son manteau,
Ouvrit la porte sans faire de bruit
Se glissa dehors, elle frissonna
Elle s’engagea sur le chemin
Il faisait froid, le vent glacial
Pénétrait ses vêtements, elle grelottait
Mais continuait d’avancer
Encore et encore
Jusqu’à ce que morte de fatigue
Et de froid, elle s’écroula
Elle savait que si elle ne se relevait pas
Dans quelques heures elle ne serait plus
Elle décida de rester là, épuisée
Plus la force de se relever et puis pour qui
Pourquoi, se battre encore quand rien
N’a plus d’importance et encore moins elle..

Angelblue

03/01/2012
 

 

 

Je regarde le soleil se coucher

Assisse sur la terrasse, le regard émerveillé

Par la beauté du paysage qui me donne des frissons

Les yeux tournés vers l’horizon

 

Là ou la mer et le ciel se rejoignent

Mes pensées voguent et s’éloignent

Le spectacle du soleil qui fait l’amour avec la mer

Me touche profondément, mon cœur se serre

 

La nuit tombe, la chaleur m’entoure

De  ses ailes moites, avec amour

Le ciel joue une mélodie de couleur

Pour mon plus grand bonheur

 

 

Angelblue

AVRIL 2010

 

 

 

Un mot simple mais tellement dur et effrayant

Homonymes et synonymes, il n’en manque pas

Il est le compagnon de beaucoup de personnes

Elle n’a pas appris à vivre avec mais la tolère.

 

Elle n’a pas le choix, chaque jour qui se lève

Elle a son lot de douleur, physique mais aussi moral

Douleur sourde, douleur vive, douleur de moins en moins supportables

Elle ne connaît pas un jour de repos, elle est là elle guette

 

Tous le monde fait grève, pourquoi pas elle ?

Ne peut elle pas un jour l’oublier

Bien sur on essaye de la contrôler avec des cachets.

Même eux arrivent à ne plus faire effet

 

Les gens qui vivent avec vous ne voient rien

Ne devinent rien, vous êtes seules à lutter contre elle

Ils ne comprennent pas cette douleur qui vous envahie le corps

Je crois que son rêve le plus précieux est de vivre une journée sans douleur

 

Mon dieu quel bonheur cela serait.

 

Angelblue

 

novembre 2010

 

 

Elle est là, assise comme toutes les nuits

Sur ce canapé qui est pratiquement devenu son lit

Elle se met en boule, des larmes coulent

Pendant des heures, sur ses joues elles roulent

 

 

La tristesse est sa compagne du soir

De la tendresse elle préférait avoir

Elle regarde autour d’elle tout est noir

Pas d’échappatoire

 

 

Le voile de la mélancolie l’entoure

Le néant est de retour

Personne pour la prendre contre elle, la serrer

La rassurer, la câliner, l’aimer

 

 

Les heures, les minutes, les secondes passent

Que la nuit est longue, ses pensées la tracassent

Des questions, des interrogations, la hantent

Elle n’a aucune réponse à ses attentes

 

 

Avant elle avait une compagne, une amie

Qui partageait ses longues nuits

Sa chienne qui sentait sa tristesse

Elle sentait la faiblesse de sa maîtresse

 

Elle venait se blottir contre elle

Sa tête contre son cou, elle était exceptionnelle

L’une contre l’autre souvent elle s’endormait

Jusqu’au petit matin, réveillée  par le jour qui se levait

 

Malheureusement, elle est partie, une nuit

Rejoindre le paradis des chiens sans bruit

Elle reste seule avec sa peine maintenant

Elle lui manque terriblement

 

 

Angelblue

 

Novembre 2010

 

 

 

 

INVISIBLE

 

Imperceptible, elle est devenue transparente à ses yeux

Néant est son prénom, elle n’existe plus pour lui

Vivre à deux sans un regard pour l’autre, quelle tristesse

Il ne lui avait pas promis ça quand il est resté

Sans amour, elle ne peut vivre, elle se meurt

Impuissante elle ne sait plus que faire

Bonheur, le connaîtra t’elle encore ?

Larmes qui coulent quand elle a mal

Eternité pour leur amour, elle aurai aimé
 

 

Angelblue

 

 

Octobre 2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette vidéo m'a touché énormément, cette jeune fille de 16 ans est d'une lucidité incroyable, j'ai été ému aux larmes, car je pense là même chose et je suis en rage quand je vois des émissions sur certaines maisons de retraite

J'ai voulu mettre cette vidéo sur mon site car cette jeune fille a un discours admirable

 

 

 

Mes 46 ans me rattrapent

L’âge n’a pas d’importance

Je prends  le temps de m’arrêter

Pour retourner à l’adolescence

 

Ages heureux,  emplis d’innocence

Un coeur ignorant la souffrance

Ouvrant les bras à la vie,  sans méfiance

Dans les yeux brillent l’insouciance

 

Puis débute  ma vie de femme

Peuplée d’excellent souvenir

Une vie mouvementée tout feu tout flamme

Virés  entre copains, inoubliables  fous rires

 

J’ai fini par replier mes ailes

Pour entamer à deux un voyage

Roucoulant comme des tourterelles

Notre amour s’est  conclu par un mariage

 

Deux garçons sont nés dont je suis fière

Ils sont ce qui compte le plus au monde

J’ai été une femme et une mère épanoui

Ils sont pour moi une joie profonde

 

A l’époque je croyais à la passion à l’amour

Les belles paroles prononcées devant le maire

Avaient pour moi une valeur sans détour

Mais ce n’étaient que des promesses en l’air

 

Le temps d’un retour en arrière

Pour m’apercevoir de ma naïveté

J’ai enfin ôté mes œillères

Pour découvrir la vérité

 

La vie ne fait pas de cadeau

L’être humain  encore moins

Mes erreurs sont un lourd fardeau

Que je ne peux pas laisser dans un coin

 

La passion s’est envolée

Sous la profusion des mensonges

Le rideau est tombé

Il n’y a plus de songes

 

Angelblue

 

Mars 2012

 

 

Je me trouve devant une page blanche

Mon cœur en errance

Tout se bouscule dans ma tête

Des mots, des peut-être

 

 

J’’ai envie d’écrire

Mais tout est confus

Je n’arrive pas à dire

Ce que je ressens non plus

 

 

Un vague à l’âme

Devant cette page

Des états d’âmes

D’un cœur qui fait naufrage

 

 

 

Angelblue

 

 

 

 

 

Encore une nuit ou je n’arrive pas à dormir

Je suis seule assise dans ce salon vide à mourir

J’écoute les heures, les minutes, les secondes

Qui tournent en faisant une ronde

 

Les images que j’essaie d’oublier

Dans ma tête se remettent à tourbillonner

Les questions qui me hantent

Dans ma tête dansent

 

Pourquoi le chagrin ne me laisse l pas de répit

Pourquoi le bonheur s’est il enfuit

Pourquoi toujours les mêmes rêves

Pourquoi ai-je l’impression d’être une étrangère

 

La nuit passe lentement

Mes larmes coulent longtemps

Mais personne ne les apaise

Je reste seul avec ma tristesse

 

Tout est noir autour de moi

Couleur du désespoir

Ce désespoir qui m’envahie

Quand je regarde ce qu’est devenue ma vie

 

Angelblue

 

 

 

 

 

CE TEXTE A ETE ECRIT EN 2007

Il fait partie de mes premiers écrits

 

Cette colère qui gronde en moi

Me ronge et m’éloigne de toi

Elle est tellement réelle et présente

Qu’elle en devient gênante

 

J’aimerai oublier toute cette rancœur

Ouvrir enfin mon cœur

Me libérer de ce sentiment de vide

Qui m’envahie et grandit

 

Oublier cette douleur qui me fait souffrir

Au point de ne plus avoir envie de vivre

Oublier Cette angoisse toujours présente

Qui m’étouffe et me hante

 

 

Personne ne peut imaginer ce que je ressens

Ce sentiment de néant 

Ton manque de désir pour moi

Me fait devenir froide

 

 

Je m’isole de plus en plus

Par peur d’être déçu

Je me renferme sur moi même

Par peur que cette souffrance ne soit pas la dernière

 

 

Comment oublier le passé

Quand chaque réveil me rappelle ton infidélité

Quand chaque après-midi, jour après jour

Je doute

 

Angelblue

2007

 

 

 

 

 

*             Dis-moi mon beau miroir

         Que vois tu en reflétant mon visage ?

 

Un masque de douleur et de  désespoir

Il apparaît malgré ton courage

Où est passé ton visage paisible

 

*                Dis-moi mon beau miroir

Que vois tu dans mes yeux ?

 

Ils ont toujours ce joli bleu

Mais ils ont ce voile de tristesse

Où est passé ton regard pétillant et rieur ?

 

*           Dis-moi mon beau miroir

Comment est ma bouche ?

 

Elle est toujours aussi gourmande, pulpeuse

On a envie de croquer dedans

Elle n’a pas changé

 

*            Dis-moi mon beau miroir

Comment est mon âme ?

 

Ton âme a toujours été belle

C’est les autres qui la salissent

La détruisent et te rendent méfiante

 

 

*             Dis-moi mon beau miroir

Comment est mon cœur ?

Il saigne, il est blessé

De tout ces mensonges

Que tu découvres au fil des jours

 

*             Dis-moi mon beau miroir

Comment est ma vie ?

 

Elle est triste, elle n’a plus de saveur

Tu n’as plus envie de rien

La souffrance et la déception

En sont les responsables

’

 

 

Angelblue

 

07/2012

Le temps passe

Et la douleur s'efface

Les années font leurs œuvres

Et le temps fait ses preuves

 

Mais je la sens

Toujours présente

Au fond de mon cœur, tapie

Prête à ressurgir

 

Cette douleur

Qui m'a brisé le cœur

Qui m'a anéanti

Presque laissé sans vie

 

J'ai peur du passé

Qui m'a blessé

J'ai peur de l'avenir

Me feras tu encore souffrir

 

J'ai besoin d'être rassurée

J'ai envie d'être aimée

J'ai besoin d'oublier cette peur

J'ai envie d'être heureuse

 

Angelblue

2009