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Mes 46 ans me rattrapent
L’âge n’a pas d’importance
Je prends le temps de m’arrêter
Pour retourner à l’adolescence
Ages heureux, emplis d’innocence
Un coeur ignorant la souffrance
Ouvrant les bras à la vie, sans méfiance
Dans les yeux brillent l’insouciance
Puis débute ma vie de femme
Peuplée d’excellent souvenir
Une vie mouvementée tout feu tout flamme
Virés entre copains, inoubliables fous rires
J’ai fini par replier mes ailes
Pour entamer à deux un voyage
Roucoulant comme des tourterelles
Notre amour s’est conclu par un mariage
Deux garçons sont nés dont je suis fière
Ils sont ce qui compte le plus au monde
J’ai été une femme et une mère épanoui
Ils sont pour moi une joie profonde
A l’époque je croyais à la passion à l’amour
Les belles paroles prononcées devant le maire
Avaient pour moi une valeur sans détour
Mais ce n’étaient que des promesses en l’air
Le temps d’un retour en arrière
Pour m’apercevoir de ma naïveté
J’ai enfin ôté mes œillères
Pour découvrir la vérité
La vie ne fait pas de cadeau
L’être humain encore moins
Mes erreurs sont un lourd fardeau
Que je ne peux pas laisser dans un coin
La passion s’est envolée
Sous la profusion des mensonges
Le rideau est tombé
Il n’y a plus de songes
Angelblue
Mars 2012
3 commentaires -
Cette vidéo m'a touché énormément, cette jeune fille de 16 ans est d'une lucidité incroyable, j'ai été ému aux larmes, car je pense là même chose et je suis en rage quand je vois des émissions sur certaines maisons de retraite
J'ai voulu mettre cette vidéo sur mon site car cette jeune fille a un discours admirable
3 commentaires -
INVISIBLE
Imperceptible, elle est devenue transparente à ses yeux
Néant est son prénom, elle n’existe plus pour lui
Vivre à deux sans un regard pour l’autre, quelle tristesse
Il ne lui avait pas promis ça quand il est resté
Sans amour, elle ne peut vivre, elle se meurt
Impuissante elle ne sait plus que faire
Bonheur, le connaîtra t’elle encore ?
Larmes qui coulent quand elle a mal
Eternité pour leur amour, elle aurai aimé
AngelblueOctobre 2011
3 commentaires -
Elle est là, assise comme toutes les nuits
Sur ce canapé qui est pratiquement devenu son lit
Elle se met en boule, des larmes coulent
Pendant des heures, sur ses joues elles roulent
La tristesse est sa compagne du soir
De la tendresse elle préférait avoir
Elle regarde autour d’elle tout est noir
Pas d’échappatoire
Le voile de la mélancolie l’entoure
Le néant est de retour
Personne pour la prendre contre elle, la serrer
La rassurer, la câliner, l’aimer
Les heures, les minutes, les secondes passent
Que la nuit est longue, ses pensées la tracassent
Des questions, des interrogations, la hantent
Elle n’a aucune réponse à ses attentes
Avant elle avait une compagne, une amie
Qui partageait ses longues nuits
Sa chienne qui sentait sa tristesse
Elle sentait la faiblesse de sa maîtresse
Elle venait se blottir contre elle
Sa tête contre son cou, elle était exceptionnelle
L’une contre l’autre souvent elle s’endormait
Jusqu’au petit matin, réveillée par le jour qui se levait
Malheureusement, elle est partie, une nuit
Rejoindre le paradis des chiens sans bruit
Elle reste seule avec sa peine maintenant
Elle lui manque terriblement
Angelblue
Novembre 2010
2 commentaires
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