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Un mot simple mais tellement dur et effrayant
Homonymes et synonymes, il n’en manque pas
Il est le compagnon de beaucoup de personnes
Elle n’a pas appris à vivre avec mais la tolère.
Elle n’a pas le choix, chaque jour qui se lève
Elle a son lot de douleur, physique mais aussi moral
Douleur sourde, douleur vive, douleur de moins en moins supportables
Elle ne connaît pas un jour de repos, elle est là elle guette
Tous le monde fait grève, pourquoi pas elle ?
Ne peut elle pas un jour l’oublier
Bien sur on essaye de la contrôler avec des cachets.
Même eux arrivent à ne plus faire effet
Les gens qui vivent avec vous ne voient rien
Ne devinent rien, vous êtes seules à lutter contre elle
Ils ne comprennent pas cette douleur qui vous envahie le corps
Je crois que son rêve le plus précieux est de vivre une journée sans douleur
Mon dieu quel bonheur cela serait.
Angelblue
novembre 2010
3 commentaires -
Plume ; dis moi il y a longtemps que tu ne m’a rien conté
Cœur : c’est vrai, depuis quelques temps je t’ai délaissé
Plume : tu ne te confies plus à moi, tu as perdu le sourire
Cœur : peut être que je n’ai plus rien à dire
Plume : un cœur ne peut pas être muet
Cœur : ou je ne veux plus rien entendre
Plume : un cœur ne peut pas être sourd
Cœur : alors je suis trop blessé pour te parler
Plume : tu m’as toujours parlé de tes peurs, tes douleurs
Cœur : je me suis brisé à force de souffrance
Plume ; laisses toi aller aux confidences, j’écrirai pour te délivrer
Cœur : te parler de mes peines, elles sont nombreuses
Plume : justement si tu me confiais tes chagrins, je serai le messager
Cœur : tu sais, j’ai appris à bien les dissimuler
Plume : pourquoi tu ne peux pas garder tout ce que tu ressens
Cœur : se divulguer, c’est ouvrir la porte à la souffrance
Plume : tu as tort, au contraire, il faut te confier à moi
Cœur ! Oui c’est vrai on te dit sincère, les poètes ne jurent
que par toi
Plume : ils savent que je suis la seule à retranscrire ce que pense leur cœur, sans mentir
Cœur : mes plaies sont profondes, en moi elles restent
Plume : Pourtant tu ne regardes plus vers le passé
Cœur : non tu as raison, le passé est derrière, je me suis tourné vers l’avenir
Plume ; alors je ne comprends pas pourquoi tant de tristesse
Cœur : l’avenir m’apparaît difficile, j’ai peur, je souffre de cette indifférence
Plume : tu devrais parler de tes peurs, te confier
Cœur : à qui, je crois que mes pensées n’intéressent plus personne
Plume ; tu as tord de dire cela, comment peux tu le savoir, puisque tu ne parles jamais
Cœur ; je le ressens par l’éloignement des personnes, leur silence, leur regard
Plume ; alors prend moi dans tes doigts, trempe moi dans ton encrier
Cœur : oh j’avais oublié quel plaisir c’était de t’avoir dans la main
Plume ; tes caresses de ta main de velours me manquent
Cœur ; je te trempe dans l’encrier, ma main s’approche du vélin
Plume : tu ressens le plaisir d’écrire comme moi celui de retranscrire
Cœur ; comment ai-je fais pour t’oublier si longtemps
Plume : je savais que tu reviendrais, tu ne peux te passer d’écrire
Angelblue
Aout 2010
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Nous étions là, tous les deux
Dans ce petit restaurant
Que nous aimions tant
Assis les yeux dans les yeuxCe soir là,
Nous refaisions le monde
Pour que la terre tourne plus ronde
Pour que la vie soit plus belle ici basNous avons parlé longuement
Du passé, de nos erreurs
Du futur et de nos peurs
Nous n'avons pas vu passer le tempsNous étions pressés de rentrer
Pour enfin, laisser libre cours
A notre envie d'amour
Et passionnément nous aimerDe tes mains, tu m'as dévêtu
De ta bouche tu m'as caressé
De ta langue mes sens, tu as éveillé
En parcourant mon corps nuJ'ai senti ton désir
Frémir contre moi,
Jouant avec tes doigts
La partition du plaisir
Angelblue2010
4 commentaires -
Je regarde le soleil se coucher
Assisse sur la terrasse, le regard émerveillé
Par la beauté du paysage qui me donne des frissons
Les yeux tournés vers l’horizon
Là ou la mer et le ciel se rejoignent
Mes pensées voguent et s’éloignent
Le spectacle du soleil qui fait l’amour avec la mer
Me touche profondément, mon cœur se serre
La nuit tombe, la chaleur m’entoure
De ses ailes moites, avec amour
Le ciel joue une mélodie de couleur
Pour mon plus grand bonheur
Angelblue
AVRIL 2010
2 commentaires -
Ange ou démon est mon pseudo
Je ne l’ai pas choisi par hasard
Il vous semble bizarre
Et pourtant, il me colle à la peau
Ange, enfant je l’ai été
Petite blondinette
Un peu maigrelette
De longs cheveux tressés
Petite fille sage
Plutôt garçon manqué
Que fillette poupée
Quelle belle image
Une petite fille qui avait,
Pour seul compagnon ses livres
Une petite fille qui rêvait,
D’autres choses à vivre
Petite fille solitaire
Qui avait pour tendresse son nounours
Sur lequel elle reportait son amour
Petite fille avec déjà un sacré caractère
Cette petite fille a grandi
Elle est devenu femme
Avec des souvenirs et une âme
Son côté démon elle a construit
Elle est devenue provocante
Se servant des ses atouts
Pour attirer les matous
Trop souvent choquante
Faire succomber les hommes
Faisant chavirer leurs cœurs
Sans chercher l’âme sœur
Elle les dégustait comme un gastronome
Elle a butiné pendant longtemps
Jusqu’au jour
Prise dans les filets de l’amour
Elle s’est posée doucement
Angelblue
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